Vertige
VERTIGE
Quand arrive la nuit épurée
Enchanter les corps enlacés
L'odeur de la sensualité impudique
Comble l’air sans prudence
Éblouissant le regard
Des futurs amants
Comme un fluide
Qui déverse son poison
Dans toutes les veines
Chauffées à blanc
La danse outrepasse
Ses droits sans façon
Caressant les âmes
Retenant une épaule
Une main, un aveu
Aux frontières
D'une chaude volupté
Le souffle s'affiche plaintif
Près du désir
Qui se jette dans le vide
Le silence roucoule
Sur les corps en liesse
Et le chant fatigué
D'imposer sa résonnance
Implore au ciel de goûter l'infini
En trainant d'invisibles paroles
Venues nourrir le rêve
Et l'écho des gestes
Qui s'impose et savoure
Délice dansant
Je te réclame, je te veux!
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