Ode à la solitude
ODE À LA SOLITUDE
À l'aube d'une lassitude
Près d'une compagnie s'agite l'ingratitude
Sur le visage de l'ennui qui nous fait trainer
S'invite la plume digne qui s'incline sur les feuillets
À l'orée d'un coeur inondé par des orages dissipés
Traçant lentement la scène ombragée d'une forêt
Là où le pied des mortels n'a jamais foulé
Seule sur les pentes en amont
La solitude est venue se glisser
Conversant les charmes que la nature a dérouté
Au milieu d'une foule précipitée par le choc
Au vu, au su et au devenir d'un ressenti de troc
Reclus d'un monde fatigué que bénit
La splendeur d'une détresse à la conscience louée
Quand le sourire du lendemain semble demander justice
À la solitude d'un rêve sollicitant l'armistice.